Le paradoxe de la foi au Christ Jésus. Mc 3, 20-21

Publié le par Père Maurice Fourmond

Samedi 23 Janvier

 

Évangile Marc 3, 20-21

« Alors Jésus revient à la maison, où de nouveau la foule se rassemble, si bien qu’il n’était même pas possible de manger.

Les gens de chez lui, l’apprenant, vinrent pour se saisir de lui, car ils affirmaient : « Il a perdu la tête. »

 

Homélie

 

Dans ce très court texte de Marc, vous avez peut-être remarqué le différence de regards sur Jésus, entre la foule qui se presse autour de Jésus au point qu’il n’a même pas le temps de manger, et « les gens de chez lui » qui estiment qu’il a « perdu la tête ».

Deux attitudes qui, je pense, habitant souvent notre propre esprit. D’un côté, nous pensons que la parole de Jésus est une parole de vie, une parole qui fait vivre. Et d’un autre côté, nous estimons que ses paroles sont « hors de sens », quelles sont trop exigeantes et finalement inaccessibles. Nous sommes subjugués quand Jésus nous dit que nous devons nous aimer comme il nous aime, et nous sommes désorientés quand il nous dit que nous devons aimer nos ennemis : « il a perdu la tête »!

C’est alors qu’il nous faut implorer l’Esprit Saint car lui seul peut nous aider à accepter ce qui nous parait plus raisonnable comme l’amour du prochain et aussi ce qui nous parait « une folie » comme l’amour des ennemis, car ce qui est folie aux yeux des hommes est sagesse aux yeux de Dieu comme il l’a montré concrètement dans son Fils Jésus pardonnant à ses bourreaux car « ils ne savent pas ce qu’ils font ».

L’eucharistie que nous célébrons, ce pain et ce vin que nous disons être la présence du Christ vivant, ne sont-elles pas une folie aux yeux humains, et pourtant la source de notre transformation lorsque nous communions à ce pain là.

Oui, Seigneur, tes pensées sont des pensées parfois difficiles à accepter, mais elles sont lumière et vie pour chacun de ces humains que tu aimes.

Publié dans Evangile de Marc

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